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Bonjour à tous,
Alors que beaucoup d’athlètes montgesnois s’étaient donnés
rendez-vous à l’AG des JAMG ce week-end, d’autres avaient préféré l’air de la
montagne en se rendant à Chamonix. En effet, Eddy SAVREUX, Marc MAUNY et sa
charmante compagne (qui se rapproche de plus en plus des JAMG) Virginie
LEMOINE, se sont inscrits sur le marathon (Eddy et Marc) et le 10Km (Virginie).
Place aux résultats.
Marathon du Mont
Blanc (41.31KM / 2136M+)
Avant de s’attaquer aux résultats, je vous conseille d’aller
jeter un œil sur le descriptif de l’épreuve, ce qui vous permettra d’apprécier
la performance de nos deux athlètes. C’est ici
217ème Eddy
SAVREUX 140ème SE H 04:51:01
732ème Marc
MAUNY 418ème SE H 05:49:34
10Km du Mont Blanc (10.25KM
/ 325M+)
Trail découverte d'une distance de 10km accessible à tous
les coureurs quel que soit leur niveau, dont le parcours emprunte le tracé des
pistes de ski de fond.
503ème Virginie
LEMOINE 138ème SE F 01:13:24
Maintenant, les commentaires de nos deux montagnards :
EDDY :
Samedi 28 juin 2014 :
Arrivé à Chamonix, j’ai rejoint Marc et sa famille pour récupérer le dossard, puis la ville s’est transformée en fourmilière géante où toutes les langues de la planète se mélangent, sous une chaleur orageuse. En soirée, message sur nos portables : parcours du marathon modifié dû aux très mauvaises conditions météo annoncées pour le lendemain matin et là, sur le coup un peu déçu, l’arrivée ne se fera pas au sommet de Plampraz 2200m , mais au centre ville de Cham et tous les sommets réduits, adieu les beaux paysages !!! La distance restera quasi identique.
Dimanche 29 juin 2014 :
6h30 arrivée sur site : dans
une demi- heure le départ, et comme annoncé la veille la pluie le brouillard se
sont invités à la fête. Une photo avec Marco devant l’arche de départ et une
petite tape sur l’épaule pour s’encourager et je ne le reverrai pas de la journée.
7h00, c’est parti, une vague de
2000 traileurs qui s’élancent, et là, j’ai vite oublié ce mauvais temps grâce à
l’ambiance des spectateurs venus au petit matin pour nous soutenir (bravo à eux) .Très
vite dans le bon rythme, parcours roulant,
Premiers 10km, 54minutes tout va
bien. 17km arrivée à Vallorcine, ravito
et là les choses sérieuses commencent, je sors mes bâtons et les garderai
jusqu’à l’arrivée.
2h de course 19km, longue ascension
jusqu’au passage du col des Posettes,
La pluie, le brouillard, le vent et le froid
toujours avec nous, suit une longue descente sur les pistes de ski, petit
retour dans la vallée puis de nouveau une montée vers la station de la Flegère
par les chemins de traverse au début, puis les pistes et sous les télésièges (plus
facile dans l’autre sens en hiver !!)
4h30 de course, je réalise que je
vais faire moins de 5h… bien mieux que ce que j’espérais…
Au sommet, bascule dans une
longue descente vers Chamonix, le
village approche à grandes enjambées.
Entrée dans la ville, à cet
instant la déception de la veille de ne pas arriver en altitude est finalement
un mal pour un bien car il y a devant moi 10, 20 ou 30 fois plus de monde qui font une haie d’honneur sur des centaines de mètres,
des olas et les cloches savoyardes !!
Les bras en croix, je tape dans
toutes ces mains qui se tendent à moi
comme si j’étais le vainqueur, rempli de frissons de joie et de bonheur de
vivre ce moment inoubliable, que je souhaite à tout le monde.
Passage de la ligne 4h51’01 Marco finira lui en 5h49 très heureux de son temps également.
Vivement le prochain !!
MARCO :
Pour faire
plus rapide qu’Eddy (et oui, ça sera la seule fois, je pense…), ce marathon restera
une expérience inoubliable que je souhaite à tous les traileurs.
Après un 1er
marathon en ce qui concerne l’inscription, me voilà au pied du Mont Blanc.
Sur place,
malgré les conditions météorologiques annoncées, la pluie et le vent m’ont
beaucoup moins perturbé que la neige et la boue connues au Nivolet Revard début
mai.
Je me sens à
l’aise dès le départ, les jambes répondent de suite, aucune douleur au genou, je
décide donc de courir à la sensation et de ne pas déclencher mon GPS.
Au bout de
quelques temps, j’entends une personne dire « Et là, c’est parti pour 1 h
de galère », je comprends alors que nous sommes au 17è km et que l’on attaque la 1ère
grande difficulté : le col des Posettes : 6 km de montée pour 900 m
de dénivelés. Je serre les dents et arrive au sommet sans être trop entamé.
Après un
gros coup de fatigue au 35è, quelle satisfaction en regardant ma montre et me
dire qu’il est possible pour moi de finir en moins de 6 h.
Je préfère
perdre quelques minutes pour m’alimenter correctement au dernier ravito et mieux
repartir sur la descente. Je me surprends même à doubler !
Enfin, je
vois l’arrivée dans le centre de Cham où l’ambiance y est tout simplement exceptionnelle !
Passer sous
la barre des 6 h fut pour moi une victoire personnelle, l’ambiance de cette
course y est certainement pour beaucoup mais comment ne pas donner le meilleur
de soi-même en ayant le privilège de courir sur une manche du championnat du
monde avec tous les plus grands.
Des photos de nos champions et de Maëlle peut-être ?
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