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Un JAMG à Rome!
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21 Mars 2013 - DUBOIS Dimitri (Président)
Un JAMG à Rome!

Réveil à 5h après une bonne nuit de sommeil. Je me prépare tranquillement dans mon appartement pour prendre le petit déjeuner. A 6?h?50 je pars de l’appartement pour me rendre en métro sur l’aire de départ à 7?h?15 sans stress.

 L’organisation est parfaite je repère très facilement le camion dans lequel sera rangé mon sac.. Doucement mais sûrement l’excitation commence à m’envahir en voyant arriver les vagues de coureurs, nous y voilà au jour J?; je suis serein sur de mon état de forme après une préparation rigoureuse et sans bobo.

Après avoir déposé mon sac à la consigne bagages, je pars m’échauffer et faire quelques lignes droites. Très vite, je m’aperçois qu’il n’est pas très aisé de s’échauffer, aucun parc proche et la foule commence à s’activer comme dans une ruche?; je choisis alors de courir autour de l’enceinte du colisée (c’est impressionnant de pouvoir fouler les pavés emprunter jadis par les légions romaines). A ce moment un membre de l’organisation me dit que les coureurs de moins de 2h50 ont une zone d’échauffement privilégiée. Je me dirige vers cette zone gallo romaine extraordinaire qui surplombe le colisée. Maintenant direction le sas de départ pour me placer parmi les coureurs. 9?h?00 l’excitation commence à monter surtout après avoir entendu l’hymne national italien et entonné par une majorité d’italiens.

Voilà, je vais entamer mon 3ème  marathon et toujours la même sensation de bonheur qui m’envahie au moment du départ. Que de concessions au cours de ces précédentes semaines pour connaître ce bonheur ultime au plus profond de soi. Souvent je me dis que le fait de s’aligner sur la ligne de départ est déjà une victoire en soi. En somme je compare cette foule de coureurs comme un grand rassemblement de pèlerins, de fidèles qui se rendent sur un lieu de culte pour partager une passion commune?: la course à pied.

Départ donné à 9?h?30 en raison de l’intronisation du Pape. Lors des premières foulées je me rends compte que les pavés italiens ne sont pas du tout plats et comportent des trous ou des bosses. Le rythme de croisière est trouvé au bout du KM 3 au sein d’un groupe composé d’une vingtaine de coureurs dont l’allure est basée sur un semi en 1?h?18, je reste donc au contact de ce groupe car je sais que c’est le bon wagon pour faire moins de 2 heures 40. Le plan de marche est respecté à la lettre avec des passages intermédiaires aux 5km (18min26), 10km (36mn47) et 15km (55?h?28). A ce moment les jambes tournent bien, le mental gonflé à bloc, à ce moment de la course je me suis mis à espérer de battre mon record de Paris. Néanmoins, il ne faut pas baisser la garde car le parcours nécessite des relances incessantes suite à de nombreux faux plats. La mission est accomplie avec un passage au semi en 1?h?18.

Désormais, le marathon débute réellement et dévoile ses difficultés?: conserver une allure régulière alors que l’organisme commence à se fatiguer au fil des km. Au 25km nous sommes alors dans le nord de ROME, tout proche de l’olympico stadium et de la piscine olympique. Passage au 30km?: 1?h?53, je suis encore dans les temps pour descendre sous les 2h40 mais il va falloir que je me concentre sur la fréquence de ma foulée et penser à relancer car le groupe de coureurs accélèrent. Là je comprends que ces coureurs ont fait une première partie en dedans et connaissaient bien les difficultés de cette deuxième partie Je passe le 35ème Km en 2h15 avec des regrets car je me retrouve seul, il faut maintenant aborder les dernières difficultés, notamment dans le centre historique jonché de pavés et parcours très sinueux. A ce moment, je réalise que je perds trop de temps pour atteindre mon objectif. La méconnaissance de cette fin de parcours me fait chuter ma moyenne au Kms. Trop déçu car l’envie est là mais je connais mon passage à vide. Alors je profite de cette ville extraordinaire et prend également le temps de m’arrêter auprès de ma petite femme et mes filles qui hurlent « allez Papa ». Ma femme est rassurée de me voir dans un meilleur état que le marathon de Venise car j’ai le sourire malgré mon chrono.

Malgré une déception de n’être pas descendu sous la barre des 2h40, j’en ressorts avec une sentiment très positif. Cette sensation de bien être sans courbatures du lendemain et d’acide lactique au niveau des cuisses est la preuve d’une préparation physique optimale établie par mon coach Eric Hauteville. Il faut que je travaille maintenant cette fin de course qui doit me permettre de progresser. Je n’ai qu’une envie de m’aligner très prochainement sur un nouveau marathon?: c’est cela la magie du marathon.
les Réactions (1)
vincent perdereau - 22/03 (19h09)
félicitations anthony, et merci de colporter l'image de notre club dans les pays voisins !!! belle performance et bon courage pour passer sous cette fameuse barre des 2h40.
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